Le collectif ze pritcheur est né, il y a huit ans, de la rencontre de deux musiciens issus du Conservatoire de Narbonne : Brice Soniano (contrebassiste) et Lionel Malric (pianiste).
Au début (en 1996), Bill Evans, le jazz, l'interprétation libre des standards, en duo, trio (avec Vincent-Olivier puis Bernard Lebecq à la batterie) dans les scènes locales.
Puis (en 1998), c'est l'extension du collectif sur Toulouse (rencontre avec Toma Gouband), et Marseille (travail avec Philippe Renault, tromboniste et actuel directeur de la classe de jazz du CNR de Marseille, rencontre avec Gaston Braka, Thibault Frisoni, et Pierre Fenichel, donnant lieu à l'enregistrement d'un disque en ainsi qu'une création à la Cité de la Musique de Marseille)
En 2002, deux nouveaux membres intègrent le collectif : Jérôme Antonuccio (batteur biterrois) et Guilhem Verger (jeune saxophoniste narbonnais). C'est la naissance du « Projet 4tet (+2) » (regroupant Thibault Frisoni, Guilhem Verger, Lionel Malric, Jérôme Antonuccio, Philippe Renault, et Brice Soniano) qui emmène le collectif à enregistrer un disque, et se produire lors de festivals comme Villeneuve-lez-Béziers (août 2002), ou Conilhac Corbières (novembre 2003), ainsi qu'à Paris (au Sunset/Sunside) où il est sélectionné pour les trophées du Sunside (juin 2003) et félicité par Stefano Di Batista (qui passait par là…)
Aujourd'hui, les membres du collectif étant eux-mêmes des électrons libres, voguant entre Narbonne, Marseille , Crest, Lille, Toulouse, Montpellier, Paris, et La Haye (Pays-Bas), ze pritcheur est en mouvement perpétuel, intégrant régulièrement de nouveaux membres, et participant à des projets variés qui lui donnent l'occasion de s'exprimer avec des formations et des répertoires toujours différents.
Malgré cette mobilité de forme, une constante dans le propos, une sorte d'idée fixe : l'improvisation et tout ce qu'elle implique (écoute, communication, respect, fraîcheur, sensibilité,…).
Chaque concert est une nouvelle rencontre (entre les musiciens), une nouvelle expérience, une nouvelle création.
Le répertoire, « tout venant du moment qu'il y a une belle mélodie », ne se prive pas d'aller piocher dans les chansons et les airs traditionnels d'ici ou d'ailleurs, la musique écrite du XX°, sans oublier les standards de jazz, et bien sûr, les compositions personnelles ou collectives.